And here are the cookies again!
The digital platform MOOVTOO uses cookies. Some of them have a marketing purpose and allow us to personalize the content, offers, and services that are suggested to you. Others are just there to make your navigation smoother. You are not obligated to accept all of them! To learn more, consult our entire cookie usage policy. Check out our privacy policy
beta
5 activités à faire dans le Akkar dans le Nord du Liban
5 activités à faire dans le Akkar dans le Nord du Liban
Editorial Team
Le Akkar, dans le nord du Liban, est considéré comme une région relativement méconnue des touristes dans le pays, et peu développée. L’aspect positif de cette situation, c’est qu’elle a été relativement préservée du point de vue de sa richesse naturelle et de son patrimoine archéologique. Elle recèle réellement des trésors touristiques à découvrir. Voici cinq choses à faire pour donner des idées aux visiteurs en quête de « pépites ».

#1 – Se promener dans les forêts du Akkar


Les forêts font partie du paysage du Akkar. Leur densité et leur beauté fait la réputation de la région, tout comme la biodiversité qu’elles abritent. Par exemple, dans la forêt de Karm Chbat, à 40 minutes de Kobeyat, on observe des cèdres, des genévriers mais aussi des sapins de Cilicie, un arbre qui ne pousse pas ailleurs que dans les montagnes du Akkar. Dans la forêt de Karm Chbat, on découvre aussi une stèle babylonienne datant de Nabuchodonosor, soit 550 ans avant J.-C. 
Le sapin de Cilicie se trouve aussi dans la forêt de Qamoua, situé sur le plateau du même nom.
Autre espace boisé unique en son genre : la forêt de chênes à Fnaydeq. Il s’agit d’une forêt de chênes chevelus, un arbre qui, ailleurs au Liban, ne pousse que de manière isolée. Au milieu de l’automne, notamment en novembre, son feuillage devient doré, ce qui donne à la forêt un aspect féérique.
On comprend aisément à quel point ces forêts sont précieuses et doivent être respectées. Ces dernières années, elles ont particulièrement souffert de plusieurs incendies mais aussi de tempêtes qui ont déraciné des dizaines de chênes chevelus.

#2 - Visiter le Couvent de Sayyedet el Qalaa à Menjez

A Menjez, on visite le couvent de Sayyedet el Qalaa (Notre dame de la Citadelle). On y accède par un chemin tout au long duquel on peut observer des restes de tombes mégalithiques préhistoriques, datant de l’âge du Cuivre (2000 ans avant JC). Le couvent domine le fleuve Nahr el Kebir, qui sépare le Liban de la Syrie.
On découvre une église et un couvent, tous deux bâtis en pierre noire (c’est la pierre basaltique, typique de la région). Leur construction par les Jésuites date du début du 20e siècle. Ils ont été érigés sur une ancienne église, qui faisait partie d’une citadelle datant des croisades, elle-même bâtie sur les ruines d’une citadelle romaine. 

#3 – Admirer la forteresse de Gibelacar


Son nom vient de « Jabal Akkar », « montagne du Akkar ». Cette forteresse construite vers l’an mille est située à 700 mètres d’altitude et domine le village de Kobeyat. A l’époque des croisades, cette position était stratégique car elle permettait de contrôler le passage de Tripoli et de la Bekaa vers Homs (actuelle Syrie). Cette forteresse a tour à tour été prise par le calife fatimide Al Hakim Bin Amr Allah, puis reprise par le comte Bertrand de Tripoli (croisé), puis par le sultan zengide Nur ad-Din, avant d’être reprise par les croisés en 1170. Au 17e siècle, la forteresse était la propriété du clan « Sayfa », introduit dans la région par les Mamelouks. Ce clan attaquera, dans le Chouf, Deir el Qamar, la résidence de l’Emir Fakhreddine, pendant son exil en Toscane chez les Médicis (au sujet de cet exil toscan, nous vous recommandons le roman de Carole Dagher, L’invité des Médicis). En représailles, l’émir fera détruire le château, dont des pierres ont été ramenées à Deir el Qamar.
Aujourd’hui, seule la tour Nord de la forteresse de Gibelacar est encore debout. Mais elle seule vaut largement le détour.

#4 – Découvrir le temple de Némésis

Non loin de Menjez, en direction de Kobayat, on découvre le seul temple en pierre noire du Liban (il s’agit toujours cette fameuse pierre basaltique). Ce temple date du début du 1er millénaire : on était alors encore à l’ère romaine, mais le temple est dédié à une déesse grecque : Némésis, la fille de la Nuit. Le nom « Némésis » signifie « répartir équitablement, distribuer ce qui est dû ». C’est intéressant quand on sait que sa colère s’abat surtout sur les humains coupables de « mégalomanie » et de « démesure »...

#5 – Passer par le Musée des Papillons et des Oiseaux

Le musée des Papillons et des Oiseaux est installé au sein du couvent des frères Carmes à Kobayat. Ce couvent date du 19e siècle, il fut bâti par des Pères italiens. Son église est dédiée à Saint Doumit, un Saint maronite très populaire au Liban, que l’on prie pour ses capacités de guérison. Son église est très colorée. Le musée, pour sa part, présente une impressionnante collection de papillons, d’oiseaux empaillés et d’animaux sauvages de la région.

Crédit photos: Council of Environment
Reviews (0)
+
Login to post a comment
You might enjoy...
learn more about travel location
Prêt pour une expérience mémorable dans le Akkar ?

Explore More on MOOVTOO