Le vélo a le vent en poupe. Pas spécialement le vélo de compet’, non. Plutôt le simple plaisir de rouler à bicyclette, à la seule force de ses mollets (et d’un petit moteur électrique aussi parfois). Les raisons de l’engouement sont assez simples et répondent aux nouvelles attentes des particuliers : chacun a envie d’authenticité, de bien-être, d’un mode de vie plus sain, plus économique parfois, et qui protège l’environnement. Or, se déplacer à vélo concilie santé, écologie et économie. C’est un moyen de profiter du paysage et de faire de belles rencontres sur la route. La tendance se renforce depuis quelques années, portée par des ambassadeurs qui racontent leurs expériences en deux roues sur les réseaux sociaux. Prenons Dean Nicholson par exemple, qui raconte sur son compte Instagram et son site web
1Bike1World ses pérégrination autour du monde. Parti d’Ecosse, il a rencontré sur sa route un petit chaton et l’a embarqué avec lui. Il voyage désormais en tandem avec ce petit compagnon qu’il a nommé Nala (c’est une fille !).
Avec ou sans chat, le voyage à vélo inspire aujourd’hui de plus en plus d’utilisateurs. On les appelle les cyclotouristes. Pour profiter pleinement du voyage, ils préfèrent circuler sur des pistes cyclables bien entretenues, pas trop près des routes classiques et du passage des voitures, mais passant à proximité de lieux et monuments à visiter. Selon la durée du voyage, ils conseillent aussi de prévoir les haltes pour passer la nuit dans de bonnes conditions, sous la tente, en gites ou en chambres d’hôtes.
Le comité régional du Tourisme Centre-Val-de-Loire a ainsi développé «
La Loire à vélo » un itinéraire de 900 km formé de plusieurs boucles et circuits qui ravissent les amateurs de bicyclettes. Ils sont déjà nombreux à s’être lancés sur les « cyclo-routes » qui composent cette voie reliant Cuffy dans le Cher à Saint-Brévin en Loire-Atlantique : en 2017, un million de cyclotouristes ont ainsi fréquenté ces pistes. Certains partent en duo, d’autres entres amis, d’autres encore
en famille, comme ce couple qui s’est lancé sur les pistes longeant la Loire avec leur petite fille en 2018.
Chacun peut désormais profiter de services liés à ce type d’exploration : cyclo-cafés, entreprise de transport de bagages d’une étape à l’autre...(
cet article de France3 évoque d’ailleurs les retombées économiques locales entraînées par le développement de cette activité). Il y a même un train « Loire à Vélo », pour faciliter la vie des cyclotouristes. Sur la ligne Orléans / Tours / Nantes / Le Croisic, ce train gratuit et sans réservation, spécifiquement aménagé pour les transporter les vélos et leurs propriétaires, permet de rallier un point à un autre. Bon à savoir quand on craint de ne pas tenir la distance, ou quand on voyage avec des enfants qui peuvent avoir moins de résistance physique que les adultes.
Quoi qu'il en soit, voilà de bien belles expériences touristiques en perspective, alors... Tous en selle !